PROJET de DÉPOLLUTION

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Pollutions de l'Aven de Chazot
Observations effectuées par Idées Eaux en 1998 pour la DDAF-MISE

La compilation de nos observations en janvier 2007 et des observations effectuées dans le cadre de l'étude ci-dessous en 1998 laissent penser que l'Aven n'est plus utilisé comme décharge sauvage depuis une dizaine d'années environ. Les cadavres des "deux animaux de grosse taille" cités ci-dessous ne sont plus visibles, il est probable que les corps aient été totalement décomposés. Il ne subsiste quasiment plus à ce jour des ossements, l'essentiel de la matière organique ayant totalement disparu. Seul le cadavre d'une brebis est clairement identifiable à la base du premier puits.

l'étude de 1998 réalisée par M. FAURE – Hydrogéologue – IDEES EAUX et M. ROSA – Spéléologue – SIGARN :

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  Base du puits d’entrée : le diamètre du puits est d’environ 6m et sa profondeur est de 30m. A la base on trouve des dépôts détritiques mélangés avec des dépôts allochtones de nature minérale ou organique. L’épaisseur est difficilement mesurable mais elle ne devrait pas dépasser quelques mètres ; ce qui malgré tout devrait constituer un volume compris entre 50m3 (pour 2m de dépôt) et une centaine de m3 pour 4m. Ces dépôts ne semblent pas soumis à des circulations d’eau importantes – hormis les eaux météoriques qui percolent au travers des déchets et doivent ensuite rejoindre le puits de 10m.
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  Ces dépôts se sont empilés en formant un cône jusqu’à ce que la pente soit suffisamment importante pour que les déchets glissent alors vers le puits aval. En surface on a pu voir deux animaux de grosse taille très peu décomposés.
Il est donc possible, voire probable que certains animaux – malgré la clôture puissent tomber à l’intérieur de façon accidentelle ou intentionnelle.
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  Le puits de 10 mètres : il est couvet de déchets qui pendent, s’accrochent sur les aspérités et drapent le rocher en le recouvrant sur le quart de sa circonférence..
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  Les ressauts du fond : ils sont totalement recouverts de déchets. A ces niveaux la matière organique a pratiquement totalement disparu et l’on retrouve de grandes quantités d’ossements. Nous avons pu remarquer une paire de cornes de vaches témoignage que cet aven a servi de cimetière d’animaux crevés (gros mammifère porteurs ou non de maladies). On retrouve aussi en grandes quantités des matériaux plastiques qui n’ont pas été dégradés ! Nous avons pu noter la présence d’une carcasse de voiture avec un essieu et une partie de la carrosserie (la corrosion est importante). Cela laisse supposer que cette zone serait – au moment des fortes pluies – totalement noyée avec des eaux saturées en oxygène et de grandes vitesses de circulation, favorisant ainsi la décomposition de la matière organique et le lessivage des déchets en les transportant vers des niveaux aquifères plus profonds. Les os conservés à l’Event de Rives pourraient en être le témoignage.
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  Fond de l’aven : totalement bouché. La profondeur atteinte est de l’ordre de 45 à 50m.
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Le fond de l’aven a une surface d’environ 6m². Le volume de remplissage pourrait être de l’ordre de 100m3. Les déchets sont constitués comme sur les vires supérieures d’un mélange d’os et de plastiques (poubelle, siège de moto et divers échantillons de même nature).

Le jour de l’inspection, période hivernale, nous n’avons pas été réellement incommodés par des odeurs pestilentielles comme Chambeaud l’avait noté en 1966.
Notre appareil de mesure des gaz a toujours affiché des teneurs en oxygène de 21 % (soit une concentration égale à celle en surface) et n’a jamais détecté la présence de gaz dangereux pour la santé ou pour la sécurité (CO, CH4, H2S).